L’encre en mouvement

L’encre en mouvement
Une histoire de la peinture chinoise au XXe siècle

Éditions Paris Musées / 2022 / 210 × 305 mm / 256 pages / Otabind avec sur-couverture.

J’ai utilisé comme typographie de titre le Lydian de Warren Chappell. C’est un caractère calligraphique sans empattement. Il m’intéressait particulièrement pour ce sujet car il évoque tout de suite l’encre et donne l'impression d'avoir été écrit par une main humaine. Ce catalogue d’exposition avait la particularité d’être composé d’un grand nombre d’essais avec les reproductions des œuvres exposées intégrées aux essais. Il fallait donc trouver un rythme, une façon de donner une belle place à l’image avec une mise en page très aérée qui incite à la lecture. Pour cela, j’ai utilisé pour les textes courants le Roman Grotesque de la fonderie Bureau Brut. Ce caractère permet une grande lisibilité en petit corps et est très économique en terme de place. Il libère ainsi de l’espace pour les images. Deux doubles pages ouvrent généreusement chaque entrée de chapitre avec un détail fort d’une œuvre qui s’étale sur 3 pages. La fabrication du livre participe aussi à la facilité de lecture. J’ai utilisé une reliure Otabind qui permet d’ouvrir bien à plat le livre. Ainsi nous pouvons voir parfaitement les œuvres qui recouvrent une double page. Par ailleurs, cette reliure donne une grande souplesse au livre. Sa consultation en est extrêmement agréable. La couverture est recouverte par une sur-couverture collée uniquement sur le dos. Cela efface ainsi les mors du livre et l’image en « une » n’est pas abimée par la reliure. Le titre callé en haut de la couverture laisse un grand espace à la puissante œuvre du Lotus sous le vent de Zhang Daqian qui recouvre l’ensemble de la couverture.